Etre
ange, c’est étrange
La douceur
du Ciel nous emporte dans des tourbillons d’espérance et nous la reversons par
plumetis, par chuchotis, par confettis, par chatouillis ici et là
Ecoutez !
Le genre
humain peut être sauvé !
On ne
cesse de le proclamer
Etre
ange, c’est étrange
De
temps à autre, un tout petit sanglot étouffé sort de nos lèvres, c’est vrai
Ou une
larme, une seule oui, versée et aussitôt évaporée
Le soubresaut
de l’espoir ranime toujours nos ailes
On
respire une grande bouffée d’air frais en souriant au firmament et on s’élance
Etre
ange, c’est étrange
Louange
murmurée ou claironnée
Ricochets
sans galets qui fondent dans les gorges serrées
Pastilles
sucrées
Douceur
partagée
Déglutir
quand d’autres s’étouffent
Avaler
la raison qui ne gronde plus
Sentir
le miel couler
Intimité
Ecoutez !
Le
tonnerre s’est tu
Entendez-vous
le bruissement de l’envol ?
Le sentez-vous
qui s’approche ?
Ne
craignez rien
Priez,
espérez
Les
ailes frissonnent pour mieux vous protéger
Etre
ange, c’est étrange, c’est vrai !
D’ailleurs,
savez-vous ce qui m’est arrivé ?
Un soir
d’orage, j’ai jeté les regrets par-dessus les nuages et je ne sais pas où ils
sont tombés
Sans doute derrière le rideau opaque du passé,
hésitant sempiternellement à recommencer sa course effrénée pour tenter de me déstabiliser
Etre un
ange, c’est étrange, je ne cesse de le répéter
Garder
les passants
Passer
les frontières
Avancer,
avancer
Se
mouvoir sur la Terre et dans le Ciel, aussi à l’aise qu’une hirondelle qui
annonce le printemps
Etre un
ange, c’est étrange vraiment
…
5 h 22
Je m’étire sous la couette en souriant ; mon rêve
merveilleux n’est pas tout à fait terminé et pourtant tout a déjà changé
Veille, réveil
J’ai tiré un grand trait sur ces moments d’angoisse qui m’envahissaient
Je les ai effacés d’un sourire appuyé en me regardant dans
le miroir brisé posé sur le chevet
Lucidité, reconnaissance
J’ai échangé sept années de malheur contre l’Eternité
« Heureux
ceux qui pleurent car ils seront consolés. »
Matthieu 5 .5
Mes larmes ont séché
C’est étrange !
Oh, je n’étais pas seule je le sais ; cette nuit, j’ai
été visitée …
J'apprécie le côté naïf de ce poème, il est touchant et parle à mon imaginaire.
RépondreSupprimerPuisse-t-il soutenir toutes les personnes dans le besoin.
Merci pour votre passage.
Bonne soirée
Merci Santounette !
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