Chère Emma,
J'ai fait quelques recherches et j'ai pu enfin trouver le poème de Goethe que lisait grand-mère hier soir pendant que Jean priait pour pépé...
J'espère,
que tu prendras autant de plaisir que nous avons eu elle et moi,
à lire, relire, chuchoter, méditer cette poésie !
Sur le lac
Et du libre univers nourriture nouvelle
En moi j’aspire, sang neuf dans mes veines ;
Comme Nature est bienveillante et bonne
Qui me presse contre son sein !
La vague berce notre barque
Vers l’amont au rythme des rames,
Et les montagnes, dressées dans les nuages,
Rencontrent notre course.
Mes yeux, mes yeux, pourquoi vous fermez-vous ?
Rêves dorés, revenez-vous ?
Va-t'en, rêve, si doré que tu sois ;
Ici aussi est l’amour, ici aussi la vie.
Sur la vague scintillent
Mille étoiles flottantes,
Les brumes moelleuses boivent
Les hautes masses des lointains alentour ;
La brise du matin volète
Sur les bords de la baie ombreuse,
Et dans le lac se reflète,
Mûrissante, la moisson à venir.
Johann Wolfgang Von Goethe
PS ; Tu trouves cette grand-mère dodue ; moi je la trouve généreuse !
Mais qu'importe le physique tant qu'on a du cœur ...
La vie de Goethe, ce passionné, peut s'écouter ici : Clic !
A très bientôt !
Annick SB
bravo pour ton enquête, chère Annick ! ce poème méditatif est probablement plus mélodieux dans sa langue originelle . je n'ai pas trouvé la grand mère "dodue", qui sous entendrait de la mollesse satisfaite, et quelque péché de gourmandise, mais "ronde", qui affiche la tendresse maternelle face à l'austérité du grand père
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